Encore une mauvaise nouvelle pour la Bourse.
Après la guerre douanière de Trump qui a provoqué une baisse (correction) du S&P 500 de -10%…
(Sans compter la saison historiquement faible et le DOGE qui sème le chaos, comme tu peux le voir dans la newsletter de la semaine dernière).
Cette fois, c’est la FED – la banque centrale des USA – qui, sans surprise, maintient ses taux d’intérêts.
Pire…
Elle dévoile 3 projections inquiétantes qui tourmentent les investisseurs :
- L’inflation (PCE) risque d’augmenter de 2,5 à 2,8% au cours de l’année ;
- Même chose pour le taux de chômage 2025 qui, au lieu de baisse comme attendu, augmenterait de 4,3 % à 4,4 % ;
- La croissance du PIB baisserait, elle aussi, de 2,1 % à 1,7 %.
(Déjà que le sentiment n’était pas super vu la vente massive d’action ces dernières semaines, on n’avait pas besoin de ça 😬).
Ce qui signifie ?
Que l’économie américaine risque d’entrer en stagflation, ce qui est un risque majeur pour la Bourse.
(La stagflation, c’est lorsque les prix restent élevés à cause de l’inflation, mais que le chômage augmente et l’économie ralentit… Ce qui bloque les politiques monétaires, d’où la stagnation).
Alors que la FED a le pouvoir de “libérer” la Bourse en permettant des emprunts à de meilleurs taux pour booster la croissance des entreprises…
Cette attente pourrait coûter cher à tout le monde.
Mais est-ce que c’est suffisant pour entrer dans un bear market (marché baissier) avec une chute de -20% ou plus ?
Et si personne n’a de boule de cristal…
Une récente étude du cabinet d’analyse CarsonGroup montre que c’est très peu probable !
Déjà parce qu’après une correction éclair (une baisse de -10% en moins d’un mois) comme celle qui se produit en ce moment…
La Bourse récupère rapidement :

Comme tu le vois, sur les 6 dernières fois où cela s’est produit depuis 1955, les marchés étaient à nouveau dans le vert dans les 3 mois.
Parce que même si les mauvaises nouvelles semblent s’empiler…
Cela reste un mouvement de panique dû à l’incertitude liée à la récente guerre douanière, alors que les fondamentaux restent solides.
Autre bonne nouvelle !
Seulement 1 correction sur 3 (ou 13 sur les 39 dernières depuis 1946) se transforment en marché baissier :

(Pour rappel, un marché baissier arrive lorsque les marchés chutent d’au moins -20%).
Ce qui est loin d’en faire un phénomène automatique…
D’ailleurs, pour qu’un bear market frappe, il faut plus qu’un mouvement de panique.
La preuve sur ce graphique qui te montre qu’il faut de sacrées mauvaises nouvelles pour qu’une correction dégénère :

Bien sûr, ce n’est pas impossible que cela arrive…
Mais comme c’est loin d’être une évidence, statistiquement, tu ne devrais pas parier là-dessus.
Surtout que, comme tu le sais peut-être…
Si tu fuis les marchés, tu risques très gros.
Les meilleurs jours arrivant juste après les pires, tu as toutes les chances de devoir racheter plus cher tes positions.
Pire…
Si tu rates même les 10 meilleurs jours de l’année, cela peut détruire tes rendements sur la période :

Voilà pourquoi essayer de timer le marché et tenter de retirer “au bon moment” est très souvent une stratégie perdante.
Et si tu n’es pas encore positionné ?
Fonce parce que (heureusement 😅) ce genre d’opportunité d’avoir tout à prix cassé est rare !
Alors forme-toi, construis ta stratégie, investis dans des indices solides…
Et tu auras toutes les chances de voir de beaux gains d’ici à la fin de l’année !
Mais fais-vite, parce que, comme tu le vois après la journée record de lundi, la remontée a peut-être déjà commencée :

Bonne chance pour tes investissements !
Jody Cavalie

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